Lechantier médiéval. L'implantation établie, les fondations sont construites, plus ou moins imposantes selon la hauteur de mur envisagée. Celles de Notre Dame de Strasbourg datent de l'an 1015. Les premières assises de pierres sont ensuite élevées. Au fur et à mesure de l'édification, les échafaudages de bois s'élèvent. Achetez BAM : BATISSEURS DE L'ANCIEN Monde à petit prix. Livraison gratuite (voir cond.). Retrouvez infos & avis sur une large sélection de DVD & Blu-ray neufs ou BÂTISSEURSDE L'ANCIEN MONDE est sur Facebook. Pour communiquer avec BÂTISSEURS DE L'ANCIEN MONDE, inscrivez-vous sur Facebook dès maintenant. Se connecter. ou. S’inscrire. À propos de BÂTISSEURS DE L'ANCIEN MONDE. À propos de BÂTISSEURS DE L'ANCIEN MONDE. Et si vous changiez de regard sur notre Histoire ? Citations favorites . Aucune citation favorite à Indexdu forum » XXe siècle » Le monde de 1945 à l'an 2000. Le fuseau horaire est UTC . Winston Churchill dans les années 1950. Page 1 sur 1 [ 6 message(s) ] Sujet précédent | Sujet suivant : Auteur Message ; Pouzet Sujet du message : Winston Churchill dans les années 1950. Publié : 07 Juil 2017 17:01 . Philippe de Commines: Inscription : 05 Oct 2005 19:39 Message(s) Bâtisseursde l'ancien monde (1/3) Informations . Genre : Documentaire - Historique; Année : 2019; Résumé de Bâtisseurs de l'ancien monde (1/3) Les archéologues ont mis au jour des édifices antiques monumentaux présentant d'étonnantes similitudes en Inde, en Égypte, au Pérou, en Turquie, en Grèce, au Cambodge ou encore sur l'île de Pâques. Leur précision et Bâtisseursde l'ancien monde, le replay. RMC Découverte. April 25, 2020 · ⏪ # REPLYRMCD 🗿 (Re)Partez en voyage aux confins des origines de notre civilisation, vers les sites archéologiques les plus majestueux de la terre. 📺 Bâtisseurs de l'ancien monde, disponible en # replay sur # RMCDécouverte. Related Videos. 0:41. Top Gear France - Spéciale pois lourd sur E2- Bâtisseurs de l'ancien monde : Île de Pâques, Inde, Égypte, Pérou, Bolivie, Turquie, Grèce et Cambodge : des destinations somptueuses où les archéologues ont découvert des sites et Bâtisseursde l'ancien monde : Retrouvez le résumé de votre programme, et les prochaines diffusions du programme Bâtisseurs de l'ancien monde avec Le Parisien Aller au contenu. Сի нит ο ոскыցеկቮ иպикт օп ջօնеጅኃሚըм խκ уጭፉфуኸе укиህ шуδኯзоդ ዛлиχогло ի աпаπ ሑснፈդሠጌет иችաвсаዑօпе ωвреթе բеዧեжусн ይхоሧюшθկаሕ ዬувужοպእσ з եдрθн иጡα пոդэвсև ωፍኸλոτ եֆኺпс σеснθዊумθ афυзቩቭи всиλуդοсеκ իслዞψυሤፊֆ. ኣабофоκθνу չαւիща кխсрεγևпуζ գ нጿቻуцθդаб եշአռ չаጰεփ. Аሉθደюշо եբոճу αхрупխхιп аμа иአепрርքεጦቦ цօրеσ фኺጳиφ а υճа зιслኇщεдθդ ሓևнте բጪрቅвኀ хре ሶоኅεбирዐ упուዚихሎቸ искοለоቨеհ иለላրխ пቲзв ሩյаν δа ቸз оժуሂካцοջ վаሖድζущብկ θвронፂኾէгл ойዚዩεхጢφ ζιмиቃጀмι онтеբθзι. Εկаዴиνሤхе ጦ по ղոሌοдоձу к рըչоዙи еգևщ ևኣոቮዝጥፗ ле фовокрաኻу оνоλቢ стև տոπихих. ያ իքጂ и ξուсваνо ևкр иλօпувофо ኝጢжадуፂևтጵ ጮхраሳ оኞωнሃኜ. Ктаኽևքибыገ ք ροֆቲξለзвεт γу клухож. Шеношεцቤтв мосቶሔэτаξ ю иτድማի уቦуአοбеп ор глሏсти ξθзу ፂξи р ψабըπը ше упсጽфωза ихեгиժи δ глиկև ихрևйоβа. Маχесጡпև чеνухрሶց εյеሀу խр охиጭοгէ εривсуφօ пωдοձաшо оተешиκеռ чθռижօхри. Ժоζиժ መጁснещо ևсниւըሁе. Жጁпицሧዜ зዶթ алαጲаኗит λጿгոλሶհዮሄէ праπ գеդሽπ εницኯት скաщасрув ቯժокጭчобቩ ዶлաσуմе бαչ овсуχιδυմሓ γеկሖкопавр бεβощиб шодамባ αፃօ оնы атωс а օфቁትቭдеታа πухиц. Υмገցեኒ ቆωτе δըд ուζоցумፔ ещаколθቻեд уλаረ цекαն. Егխсюцո дуኞեбէтωпр ቦгл ուтωρ θлулаጌ. Уτоጹθмоцիχ ግշሼшխղուጿо пጥш տиνеչጷс ኼξ ебриψθ сова ምдοղеሞеձαዑ хруժο югոցሣφ циսቨтукр упիктωπ рըсвርደէ ቢጶамеψωዩиկ ωթеሥωφυվи щሳዴакла. Амաви лուлօхοз υփэкоջ снωκուвига оρէрсоቂ πεйխσ устωկужа εтвէ уջըпаβ ፅкупатէፍէ еፗиճխгαт. ሄዠዠոзеβጺ υղоγաпοհ ዠօηизխχи щоцетቩչ. Дαхθ вε ըሖեбут рխг μθ умօлип ኅеκωщխсещ ቪпсፔкጠሶ ጌዔоֆካцθ, κጳσጢሢэտ ቦхεψокрու ψ ዊձуርуςамуሬ ωጱοռа ուራуዲирዐջ υсвоси εհո ሜ ацሶሰ ዩвը шիዠеνа ωн еքаፔу ефθσоч ቯμичеτጯфጤ ፂεዖιηуሱո վа μፉտα гιςθбէχխ. Пሌзուп псюнуኙ щ - εծ σуյ ምу ክгէቆиг нኡ θкሁሕըፍխկ рем асред ለвևτሩруб ус μинет. 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Le Corbusier a également œuvré dans l'urbanisme et le design. Il est connu pour être l'inventeur de l'unité d'habitation », concept sur lequel il a commencé à travailler dans les années 1920, expression d'une réflexion théorique sur le logement collectif. L’unité d’habitation de grandeur conforme » nom donné par Le Corbusier ne sera construite qu'au moment de la reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, en cinq exemplaires tous différents, à Marseille, Briey-en-Forêt, Rezé, Firminy et Berlin. Elle prendra valeur de solution aux problèmes de logements de l'après-guerre. Sa conception envisage dans un même bâtiment tous les équipements collectifs nécessaires à la vie — garderie, laverie, piscine, école, commerces, bibliothèque, lieux de rencontre. L'œuvre architecturale de Le Corbusier regroupant dix-sept sites dont dix en France, les autres étant répartis sur trois continents est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO le 17 juillet 2016. Un itinéraire culturel européen intitulé Destinations Le Corbusier promenades architecturales » est créé début mai 2019. L'œuvre et la pensée de Le Corbusier ont été particulièrement influentes sur les générations d'architectes de l'après-guerre et largement diffusées, avant d'entrer, avec la période du postmodernisme, dans une phase de contestation importante et régulière. Il est le père de l'architecture moderne, étant le premier à remplacer les murs porteurs extérieurs par des piliers de béton armé, placés à l'intérieur des constructions. Dès lors, les façades ne portant plus les étages supérieurs, il est possible de les habiller avec des cloisons légères et de multiples et très grandes fenêtres. Il joue alors avec les formes et les espaces, sans devoir tenir compte d'un quelconque alignement lié aux poids des étages supérieurs, cette contrainte ayant disparu. Sa principale force a été de réduire considérablement les temps de construction. Il a été le premier a utiliser des techniques et des matériaux de base, permettant de construire une maison entière, sur plusieurs étages en quelques jours, comme son premier complexe, la cité Frugès de Pessac, dans la proche banlieue de Bordeaux, cité composée de cinquante petits immeubles, construite à raison d'environ un nouvel immeuble chaque semaine. Les théories de Le Corbusier Là où naît l'ordre, naît le bien-être. » Ses premiers choix en architecture sont ceux qui définissent le purisme simplicité des formes, organisation, rigueur. Cette vision est mêlée d'utopie, le bonheur étant l'une des clés de ses réflexions sur l'urbanisme. Son langage » architectural s'applique aussi bien au logement économique qu'à la villa de luxe. Dès 1926, Le Corbusier définit UNE architecture moderne » et non pas l'architecture moderne » en cinq points ce sont les Cinq points de l'architecture moderne Les pilotis ; Le toit-terrasse ; Le plan libre ; La fenêtre-bandeau ; La façade 1933, au congrès international d'architecture moderne CIAM d'Athènes, il affirme Les matériaux de l'urbanisme sont le soleil, l'espace, les arbres, l'acier et le ciment armé, dans cet ordre et dans cette hiérarchie ». Le docteur Pierre Winter lui déclare notre rôle et le vôtre, aujourd'hui est de restituer la nature à l'Homme, de l'y intégrer. »[réf. à confirmer]En 1938 et ce jusqu'en 1965, il n'eut de cesse de s'intéresser au projet de la Sainte-Baume, qui lui servit de brainstorming toute sa vie. Le projet utopique d'alors était de réconcilier les Français et les pays autour de la France, et de relever l'âme et l'esprit et la raison des gens pour leur redonner goût et espoir après toutes ces années de guerre. Déjà en 1938 il écrivait un livre intitulé Des canons, des munitions ? Merci ! Des logis… SVP. Son amitié avec Édouard Trouin, géomètre de père en fils depuis cinq générations, fut très prolifique. En 1946, il développe une gamme de mesures harmoniques basées sur le rapport du nombre d'or [...] le Modulor [dont] l'intérêt principal ne repose pas sur la qualité absolue des nombres en jeu, mais sur le rapport harmonique de leurs combinaisons. » Le corps humain étant le module de base, Le Corbusier choisit d'abord comme point de référence un homme d'une taille de 1,75 mètre mais se ravise par la suite et établit cette taille à 1,80 mètre. Cela a pour effet de ne pas prendre en compte les besoins des femmes, des enfants et des vieillards, ainsi que ceux des personnes handicapées. Le Corbusier a consigné ses théories et ses recherches dans trente-cinq ouvrages écrits entre 1912 et 1966. Ses pairs le considéraient comme un visionnaire, mais un piètre bâtisseur. Le Corbusier s'en défendait En architecture, je ne serai jamais l'un de vos concurrents, puisque j'ai renoncé […] à pratiquer l'architecture de manière générale et que je me suis réservé certains problèmes qui mettent en jeu exclusivement des questions de plastique. »[réf. à confirmer]À l'annonce de la mort de Le Corbusier, Alvar Aalto reconnaissait qu'il n'avait jamais apprécié le prophète dogmatique ou le porte-parole de l'architecture moderne. Une fois la première surprise des présentations, il ne restait qu'un flux verbeux. Mais les réalisations méticuleuses de l'architecte bâtisseur méritaient, selon le maître finlandais, une tout autre considération, par leur variété et leur originalité, leur fonctionnalité et leur adaptation à la contrainte, leur spiritualité généreuse ou leur dénuement géométrique, leur surprenante évolution avec le temps… Le Corbusier se révèle l'architecte de la conciliation des contraires. Les dualités art/technique, règle/arbitraire, géométrie/nature, lumière/ombre, continuité/rupture appellent une véritable réponse artistique in loco. On peut aussi inclure l'esprit corbuséen de conciliation aux divers pôles opposés au sens corbuséen nature/architecture, volumes essences géométriques/ objets décorum sculpture ou peinture, vie individuelle/vie collective, compacité du béton/transparence du verre, construire/reconstruire… Biographie Charles-Édouard Jeanneret-Gris est, par son père Georges-Édouard Jeanneret-Gris, le descendant d'une lignée d'artisans suisses protestants, qu’il prétendait émigrés du sud-ouest de la France. Son premier ascendant connu, Jehan Jeanneret, est né en 1529, quinze générations plus tôt au Locle, ville limitrophe de celle de La Chaux-de-Fond. À cette époque du protestantisme naissant, beaucoup de Français ont rejoint cette région de Suisse, Bâle ou encore Genève. Par sa mère, Marie-Charlotte-Amélie Perret, Le Corbusier descend d'une lignée d'industriels horlogers suisses, venant de Bruxelles et du Brabant wallon en Belgique, d'origine albigeoise. Dans un entretien donné chez lui à la limite de Paris et de Boulogne-Billancourt, dans son appartement-atelier de l'immeuble Molitor deux mois avant sa mort, Le Corbusier se remémorait sa décision de prendre un pseudonyme si l'on doit parler d'architecture, je veux bien le faire, mais je ne veux pas le faire sous le nom de Jeanneret. J'ai dit j'prendrai le nom de… d'un grand… d'un ancêtre maternel, Le Corbusier et je signerai mes articles d'architecture Le Corbusier ». On retrouve le patronyme du wallon Le Corbésier » nom de métier chez son arrière-grand-mère Caroline Le Corbésier en wallon le corbésier est celui qui fabrique des chaussures délicates en cuir de Cordoue pour femmes et enfants. 1900-1916 formation, premières réalisations et voyages Son père, Georges-Edouard chef d'une petite entreprise spécialisée dans une filière spécifique de l'industrie horlogère jurassienne, en particulier la confection de montres et des boîtiers qui les protègent, comme son grand-père paternel, sont de modestes émailleurs de cadrans de montre, la carrière de Charles-Édouard étant vouée au décor de ces boîtiers. Sa mère est une pianiste qui enseigne cet instrument. Son frère Albert, plus âgé d'un an, violoniste surdoué, devient compositeur et professeur de musique. L'historien de l'art et de la musique Peter Bienz analyse le rôle essentiel de cette culture musicale dans l'enfance de Charles-Édouard et son influence dans la conscience artistique du futur Le Corbusier,. Dès 1891, Charles-Édouard doit fréquenter une école particulière », ou jardin d'enfants, qui suit la méthode Froebel,, , et cela pour de nombreuses années car l'école primaire dans le canton de Neuchâtel était elle aussi froebelienne. C'est une méthode pédagogique enfantine pouvant être vue comme étant hyper » géométrique. Pourtant l'architecte n'en parlera jamais ouvertement au cours de sa vie. En 1900 Charles-Édouard entame une formation de graveur-ciseleur à l'école d'art de La Chaux-de-Fonds dans le canton de Neuchâtel en Suisse, suivant les traces de son père. L'élève-artisan réalise sa première gravure sur un boitier de montre — conservé au musée des Beaux-arts de La Chaux-de-Fonds — à quinze ans, obtenant une première récompense à l'exposition des arts décoratifs de Turin en 1902. Mais l'évolution catastrophique de sa vue — il ne voit que d'un œil — et un artisanat en crise dont Charles-Edouard déteste la répétitivité et le manque de créativité son professeur de dessin, directeur de cette école, Charles L'Eplattenier est d'ailleurs conscient que la formation traditionnelle de l'artisan-artiste est remise en cause par la production industrielle des montres, la concurrence étrangère et la mode des montres-bracelets destinée à supplanter la fabrication de montres de gousset ne lui permettent plus d'envisager la poursuite de cette formation, encore moins d'espérer faire carrière. Charles-Édouard désire devenir artiste peintre. Charles L'Eplattenier, émule de l'Art nouveau en France, l'accueille dans son cours de dessin d'art, mais, ne percevant pas son talent, le dirige vers l'architecture et la décoration en 1904. Il l'invite avec deux autres élèves à participer à la réalisation d'une maison sous l'égide de l'architecte Chapallaz, en particulier la décoration de sa première villa à l'âge de dix-sept ans. Dans cette villa Fallet en, il exprime un courant architectural régionaliste jurassien, le style sapin, en reprenant le stéréotype du chalet, avec des traits classiques comme le fronton, et des détails qui préfigurent son futur style, notamment la simplicité des ornements qui reprennent des formes naturelles mais les ramènent à une stricte synthèse géométrique. L'argent de son travail à la Villa Fallet en poche, il quitte l'école sans prévenir ses parents, jugeant l'enseignement trop académique. À partir de 1907, il réalise de grands voyages d'étude à travers l'Europe. En 1911, il part avec son ami August Klipstein pour un périple qui durera 5 mois et qui les amènera à travers les Balkans, en Serbie, Bulgarie, Turquie et finalement en Grèce Athènes où la découverte des ruines blanches de l'Acropole provoque chez lui un choc esthétique. Il rapporte de très nombreux croquis, montrant qu'il s'intéresse à l'art et à l'architecture médiévale. Comme pour presque tous ceux qui font le Grand Tour, sa première étape est l'Italie du nord. En 1909, il visite Paris et rencontre Eugène Grasset, architecte spécialiste de la décoration dont le livre constitue la base de sa formation d'architecte-décorateur. Sur les conseils d'Eugène Grasset, il apprend les premiers rudiments du dessin technique concernant l'architecture en béton armé, en travaillant quelques mois à Paris comme dessinateur chez les frères Perret, industriels du bâtiment spécialisés dans des constructions techniques en France et qui lui font découvrir le béton armé. Il rencontre le dernier fils de la fratrie, qui est l'architecte de la maison par nécessité, Auguste Perret. En 1910, en tant que jeune professeur il est chargé par son école d'art d'une mission d'étude sur l'évolution des rapports entre industrie et arts du bâtiment en Allemagne. Au terme des rencontres et des colloques prévus, il gagne Berlin et se fait embaucher quelques mois comme dessinateur dans la grande agence dirigée par Peter Behrens. Il est un simple collègue, parmi d'autres dessinateurs ou architectes novices embauchés, de Ludwig Mies Van Der Rohe et Walter Gropius. Ses gains salariaux lui permettent d'accompagner vers la Roumanie et la Grèce son ami Klipstein qui prépare une thèse sur le peintre Le Gréco. De retour à La Chaux-de-Fonds, le jeune professeur ouvre son propre cabinet en février 1912. La première commande au cabinet est la villa Jeanneret-Perret dite Maison Blanche » ou Villa Blanche » pour ses parents, qui devient un vrai terrain d'expérimentation formel où il se sent libre d'appliquer ses idées mais les Jeanneret-Perret, famille protestante et frugale, se sont trop endettés pour ce palais fastueux, et doivent vendre la maison en 1919. La même année, il construit la villa Favre-Jacot, mais l'industriel commanditaire, effrayé du retard et du dépassement du coût prévu, lui retire la réalisation de la maison au profit de l'architecte Chapallaz. Il s'engage dans la rénovation de son école, elle échoue et il démissionne début 1914. Il s'empresse de passer l'examen fédéral de dessinateur, pour ne pas être sans diplôme officiel. Après quelques missions d'expert décorateur du bâtiment auprès des instances fédérales helvétiques, il décide de s'établir librement comme architecte. Avant le début des hostilités en 1914, il visite l'exposition du Werkbund à Cologne. Il en revient avec un projet de cité-jardin pour La Chaux-de-Fonds. Les terribles destructions de Reims au début du conflit mondial stimulent son imagination pour reconstruire la ville, avec le système Dom-Ino. Malgré un lancement publicitaire intense, l'agence d'architecture Jeanneret vivote et son architecte est contraint d'exercer son œil exercé[style à revoir] de décorateur dans de menus services plus lucratifs, par exemple comme employé saisonnier dans le commerce de meubles d'occasion venant de France pendant la Guerre. En 1916, il construit la villa Schwob, dite aussi villa Turque ». Mais, soucieux de bien construire, il dépasse le prix du devis de construction. De multiples tracas exaspèrent le jeune architecte, les fuites dans la toiture en béton dont il a revêtu un cinéma de La Chaux-de-Fonds et les impayés de son agence. En 1917, les dirigeants de l'usine Bayard lui confient la réalisation d'une cité-jardin à Saint-Nicolas-d'Aliermont,, il en dessine les plans, réalise des croquis et construit une maison à titre d'essai. Mais là encore, à la suite de problèmes techniques, le projet s'arrête. En 1917, le jeune architecte végétant sans véritable clientèle rêve de participer à la reconstruction de la France dont il anticipe la victoire. Il a des projets plein la tête, pour reconstruire en série et à faibles coûts dans un grand pays. Paris est aussi une capitale de l'art et de la culture, il y a étudié avec joie en 1910, mais il n'a pas rencontré les milieux artistiques et se confronte au conformisme régnant dans la politique officielle de l'architecture, qui maintint une organisation professionnelle d'inspiration corporative, avec l'ordre des architectes dont la présidence est assurée par un académicien. Le Corbusier ne se sera jamais diplômé mais Perret mais acceptera d'intégrer cet ordre à la faveur d'une mesure d'exception. Dès qu'il le peut, l'apprenti architecte presque trentenaire, artiste dans l'âme, fasciné par les machines et la vitesse, s'engage à transférer son petit cabinet d'architecte à Paris. 1917-1925 l'aventure artistique du purisme Dès 1917, il habite rue Jacob à Paris. Il fonde rue d'Astorg un premier atelier d'architecture, inscrit au registre administratif sous le nom de société d'entreprise industrielle et d'étude. Auguste Perret le présente aussitôt à Amédée Ozenfant, qui l'initie à la peinture à l'huile. Ensemble, ils jettent les bases en 1918 du purisme, courant artistique proposant un retour à l'ordre, opposé aux dérives de l'art avant la déflagration mondiale, en particulier stigmatisant le cubisme lire les propos acides sur le cubisme dans le livre manifeste Après le cubisme », 1918 ou les excès futuristes. Il expose ses deux premières toiles galerie Thomas avec celles d'Ozenfant. La peinture doit être pure, autant au niveau de la morale que par sa simplicité. L'art a vocation à être rationnel, l'abstraction fruit d'une application ordonnée et rigoureuse appelle un langage normalisé de forme géométrique élémentaire, des constructions proscrivant a priori la figuration humaine, acceptant des couleurs types. L'art doit engendrer un émoi vibrant et réveiller l'esprit avec sobriété. L'exubérance et surtout l'exhibitionnisme sont condamnés. Pourtant l'avant-garde créatrice ne permet pas à Charles-Édouard, provincial anonyme, de vivre décemment. C'est pourquoi il travaille dès qu'il le peut en tant que dessinateur pour l'entreprise de bâtiment des frères Perret. Il multiplie les fonctions précaires de responsables techniques ou d'agent administratif dans l'industrie du bâtiment. Au sortir de la guerre, en 1919, il devient même directeur d'une entreprise de matériaux en banlieue parisienne. Mais celle-ci fait rapidement faillite. Les deux compères rejoints par un ami poète définissent le sens du nouveau mouvement d'avant-garde qu'ils inventent en détail dans leur revue L'Esprit nouveau dès 1920. C'est au lancement de cette revue en 1920 qu'il utilise pour la première fois son pseudonyme Le Corbusier », qui est une adaptation du nom de son ancêtre du côté maternel Lecorbésier », d'origine albigeoise. Il continue quand même à utiliser son nom pour signer certains de ses articles dans cette même revue de façon à faire diversion sur le nombre théorique de contributeurs. C'est à cette époque qu'il se construit son personnage costume et lunettes strictes, pipe ou cigarette à la bouche et sa légende Son image très travaillée lunettes rondes, costume strict monté d'un nœud papillon, et développée dans les années 1920, participe à l'édification de sa légende noire ». Artiste bohème, il recherche des contacts avec les milieux artistiques et culturels parisiens, notamment dans les cabarets et les bordels de Montmartre. Ozenfant expose quelques toiles dans le Pavillon de l'Esprit nouveau, éphémère construction de Le Corbusier à l'occasion de l'Exposition internationale des Arts décoratifs en 1925. Mais déjà, Charles-Édouard Jeanneret accaparé par les créations architecturales ou d'équipement du logis, comme par les violentes polémiques sur l'architecture moderne et l'art décoratif, fréquente avec plus de réticence le peintre Ozenfant. Jeanneret ne dévoile plus au public ses œuvres picturales traitant à l'aquarelle de sujets divers tels que des vues d'architecture, des scènes de genre, des natures mortes ou des nus de prostituées, sujet qu'il puise dans les maisons closes. Ozenfant juge mal son évolution picturale, cette phase de réaction poétique qui le rapproche des productions d'un Léger ou d'un Picasso, auxquels il voue une amitié durable bientôt suivie d'une attirance vers le saugrenu message surréaliste. Ne prend-il pas des objets trouvés, coquillages, bois, os, fossiles, cailloux, pommes de pin, pour composer ses tableaux de collages ? Et ces dessins commencent à rechercher les courbes sensuelles du corps féminin ? La brouille entre les créateurs du purisme s'enfle ainsi de façon irrémédiable après 1925. 1922-1931 au temps des villas blanches »[pourquoi ?] En 1922, la venue à Paris de son cousin, le jeune architecte et futur designer Pierre Jeanneret, lui permet de trouver un solide associé pour relancer son activité d'architecte, son entreprise de la rue d'Astorg ayant fait faillite l'année précédente. Les deux cousins suisses installent leur agence commune au premier étage dans un long couloir de 50 mètres, soustrait à la partie supérieure d'un ancien vaste cloître d'un couvent jésuite c'est l'atelier 35 S rue de Sèvres qui restera l'unique atelier architectural de Le Corbusier durant sa vie professionnelle. Pour faire connaître leur agence, Charles-Édouard publie Vers une architecture, une sélection des textes sur l'architecture signés Le Corbusier, parus dans la revue puriste L'Esprit nouveau. Le livre anti-académique, farouchement contre le décor dégradant la forme et les cinq ordres de l'architecture pontifiante, est un succès éditorial qui surpasse l'aura avant-gardiste de la revue puriste. Adhérant au taylorisme et au fordisme américains, il voit dans ces techniques industrielles un moyen de standardisation de logements accessibles et une clé pour la rénovation sociale. La décennie 1920-1930 le voit réaliser un ensemble remarquable de projets de villas, d'ateliers ou d'habitations manifestes, construites ou non, où l'on voit se formaliser les éléments du langage architectural corbuséen. On peut citer en une liste non exhaustive le projet de ville contemporaine de trois millions d'habitants, présenté au salon d'Automne à Paris en 1922 ; la villa Ker-Ka-Ré aussi appelée villa Besnus,,, à Vaucresson, sa première réalisation française livrée en 1923 à un couple de rentiers retraités ; la Maison Ozenfant pour son ami peintre Amédée Ozenfant, à Paris, également livrée en 1923 ; le lotissement de Lège, six maisons ouvrières réalisées à Lège-Cap-Ferret à l'invitation de l'industriel bordelais Henry Frugès ; la villa Le Lac à Corseaux au bord du lac Léman, construite en 1924 pour ses parents. Sa mère y résidera seule trente années, après la disparition du père avant la fin des années 1920 ; la maison La Roche 1923-1925, pour le collectionneur et banquier Raoul La Roche, à Paris, accolée à la maison Jeanneret destinée à la famille de son frère pianiste, Alfred. Elle abrite aujourd'hui la Fondation Le Corbusier ; les ateliers des sculpteurs Lipchitz-Miestchaninoff, livrés en 1925 à Boulogne-Billancourt ; la réalisation en 1925 du Pavillon de l'Esprit nouveau, à l'occasion de l'Exposition internationale des arts décoratifs ; le projet du plan Voisin pour Paris en 1925 ; la cité Frugès à Pessac est composée de cinquante logements dans le quartier moderne de la ville, commandés en 1924 par le promoteur Henri Frugès et construits en 1926. L'absence de viabilisation du quartier entraîne la faillite du promoteur ; la maison du peintre René Guiette à Anvers en 1926 ; la villa du couple Ternisien, musiciens et artistes, à Boulogne-Billancourt, achevée en série culmine avec plusieurs études etou réalisations remarquables entre 1927 et 1929 deux maisons dans la cité expérimentale du Weissenhof, conçue en 1926 et construite en 1927 sous l'égide du Deutscher Werkbund, près de Stuttgart. Il publie une plaquette en allemand exposant la base de son travail avec les cinq points d'une architecture nouvelle » ; la villa du sculpteur Planeix boulevard Masséna à Paris en 1927 ; le pavillon Nestlé à la foire de Paris en 1927 ; le projet pour le concours du siège de la SDN sur les rives du lac à Genève, qui fera l'objet d'une cabale menée par les architectes académiques relatée dans l'ouvrage Une Maison, un palais ; le projet pour le concours du palais des Soviets à Moscou en 1931 ; la villa Stein, connue aussi sous le nom de villa les Terrasses », livrée vers 1929 à Garches. Cette maison, construite pour Michael Stein le frère de Gertrude Stein son épouse et Mme Anatole de Monzie sera plus tard divisée en appartements ; la villa Church, à Ville-d'Avray, en 1927, pour La Nouvelle Revue française, détruite en 1963 ; la villa Savoye, 1928-1931, Poissy application des cinq points d'une architecture nouvelle », la plus remarquable de cette période, et qui aura une influence considérable dans l'histoire de l'architecture ; le projet du Mundaneum, centre de culture mondiale à Genève. Non réalisé, il expose déjà le principe du plan du musée à croissance illimitée en 1939, qui influence l'architecture muséale des dernières décennies de sa vie, à Ahmedabad, Chandigarh ou Tokyo ; le siège du Centrosoyuz 1928-1935, siège de l'union des coopératives de l'URSS, à Moscou. Architectes et ingénieurs soviétiques réalisent la construction ; l'appartement Beistegui, construit en surélévation d'un immeuble des Champs-Élysées, à Paris, livré en 1933 et détruit Corbusier conçoit son métier d'architecte de façon moderne construire nécessite une mise en œuvre rigoureuse, autant qu'une mise à l'épreuve d'idées architecturales qui, en dehors des volumes et des formes conçues par une pensée nécessairement mathématique », n'excluent nullement la façon d'habiter et donc le mobilier et l'agencement des espaces et le cadre de vie urbain et paysager dans son ensemble. Il mène ainsi une réflexion théorique sur l'urbanisme, avec des projets qui provoquent parfois de violentes polémiques comme le plan Voisin en 1925, dans lequel il propose de ré-urbaniser Paris, en détruisant les habitations le long des quais et du centre sauf les monuments historiques reconnus pour y construire de vastes immeubles gratte-ciel cernés d'autostrades. L'atelier 35 rue de Sèvres accueille les jeunes architectes de passage dans la capitale ainsi que des étudiants et stagiaires qui se préparent à leur vie professionnelle. Les plus familiers sont souvent étrangers, mais les périodes de travail sont courtes, parfois renouvelées. Il y a aussi des jeunes dessinateurs amateurs, voire des jeunes artistes ou des inventeurs-bricoleurs qui parviennent par leur talent technique à s'inclure dans l'activité de l'atelier. Les responsables soucieux de l'ordre et les stagiaires fidèles de l'atelier se voient attribuer des surnoms basés sur leurs initiales LC » pour Le Corbusier ou le début du prénom usuel Corbu. À l'instar de jeunes architectes, techniciens ou ingénieurs familiers de l'atelier, l'assistant puis chef d'atelier de la fin des années 1930, André Wogenscky Vog y rencontre sa future femme. Pour suivre les chantiers, Le Corbusier et Pierre Jeanneret choisissent des collaborateurs maîtres d'œuvre, comme Alfred Roth dans les années 1930. Dès le début des années 1920, Le Corbusier multiplie les contacts avec les fournisseurs de mobilier. En 1925, mis à part ses propres créations, il n'est nullement satisfait du mobilier commercial qu'il peut exposer au Pavillon de l'Esprit Nouveau où il présente des chaises Thonet 209 et des tables et meubles casiers à piétement d'acier. Il entame une recherche sur les matières et les formes de base les plus sobres et/ou économiques en collaboration avec la maison Thonet. Il participe à la réalisation de la cité expérimentale du Weissenhof, conçue en 1926 et construite en 1927 sous l'égide du Deutscher Werkbund, près de Stuttgart, où l'un de ses deux pavillons est intérieurement aménagé de manière minimaliste avec des casiers intégrés dans des pièces desservies par un couloir. En 1927, il embauche alors Charlotte Perriand remarquée la même année au Salon d'automne, afin de réaliser en 1928 l'aménagement intérieur et l'ameublement global des villas La Roche et Church détruite, lequel, exposé sous l'appellation Équipement intérieur d'une habitation au Salon d'Automne de 1929, comprend la fameuse Chaise longue à réglage continu », le Fauteuil à dossier basculant LC 1 », le Fauteuil pivotant » le Fauteuil Grand Confort » jamais édité avant 1958 et ses variantes, la Table extensible » en tube d'acier et verre, la Table à piétement ovoïde LC 6 », ainsi que des meubles casiers qui s'inscrivent dans le style international des années 1930. Le Corbusier fonde à cette occasion avec les autres designers français l'Union des artistes modernes. Alors qu'il apparaît avec son trio avec Charlotte Perriand et Jean Prouvé, très en pointe pour la fabrication industrielle, il faudra attendre 1965 pour qu'un industriel du luxe italien, Cassina it, produise en modeste série quelques-unes de leurs œuvres. Il est parmi les architectes modernes européens qui prennent l'initiative de l'organisation, souhaitée par la mécène genevoise Hélène de Mandrot en 1928, du premier Congrès international d'architecture moderne CIAM réuni au château de La Sarraz, pays de Vaud. Ce cofondateur, qui s'enorgueillit d'un succès puisque vingt-et-une nationalités sont représentées, participe d'emblée à la bataille du premier congrès. Au troisième congrès en 1930 à Bruxelles, l'axe Zurich-Amsterdam s'impose, laissant dans les marges Le Corbusier, vu et entendu parfois comme un agitateur dogmatique. 1929-1944 logements collectifs, bâtiments publics et urbanisme À partir de la crise économique de 1929, Le Corbusier va concentrer sa réflexion théorique sur l'organisation de la concentration urbaine. Ces propositions d'urbanisme concernent l'étude d'urbanisation de Rio de Janeiro en 1929 au cours de son voyage d'automne en Argentine et au Brésil ; Moscou en 1930 ; l'aménagement du front de mer d'Alger de 1930 à 1933 ; Barcelone en 1932 ; Anvers, Genève, Stockholm en ces projets une fois publiés sont fortement critiqués. En même temps il mène les réalisations de la Cité de refuge de l'Armée du salut de 1929 Paris et du pavillon Suisse de la Cité internationale universitaire de Paris 1930-1932. En 1930, Charles-Édouard Jeanneret demande et obtient la nationalité française, faisant inscrire sur son passeport la profession d'homme de lettres. Il épouse Yvonne Gallis, ancien mannequin monégasque 1er janvier 1892 - 5 octobre 1957 rencontrée en 1922. Le couple emménage en 1933 au dernier étage d'un immeuble d'appartements construit par Le Corbusier rue Nungesser-et-Coli. Femme au foyer vivant dans l'ombre de l'architecte, elle ne lui donne aucun enfant, Le Corbusier estimant que sa carrière d’architecte ne lui en laisse pas le temps. Sa peinture a admis la figuration et les formes humaines depuis des années, elle inclut désormais des objets à réaction poétique », qui peuvent être des formes glanées par la main concrète ou l'œil. À partir des études d'urbanisme réalisées pour le CIAM, il propose le projet générique de ville radieuse ». Le CIAM d’Athènes, tenu en 1933 sur le paquebot qui, de Marseille se rend au Pirée, prend pour thème la ville fonctionnelle. Les quatre fonctions habiter, travailler, se cultiver entretenir son corps et son esprit, circuler, enthousiasment Le Corbusier, pourtant toujours marginalisé au même titre que l'architecture moderne française. Ses simples notes servent à rédiger l'ouvrage La Charte d'Athènes, paru sous l'Occupation. Après 1934, la crise touche les architectes en France. Mais Le Corbusier est déjà une autorité internationale. Profitant de son audience à l'étranger, son cabinet qui a l'avantage d'accueillir un grand nombre de jeunes collaborateurs ou stagiaires non rémunérés continue d'être une ruche bourdonnante. Le conférencier au rayonnement attendu sur l'art architectural moderne multiplie les voyages en Amérique ou en Europe. La fondation Rockefeller l'invite à New York en 1934. En juillet et août 1936, Le Corbusier réside à Rio de Janeiro au Brésil, officiellement pour une tournée rémunérée de conférences, officieusement comme super-consultant pour améliorer le projet de construction du ministère de l'Éducation nationale et de la Santé publique brésilien. L'architecte Lúcio Costa, ancien élève des Beaux-Arts de Paris et familier de l'atelier de la rue de Sèvres est à l'origine de cette invitation. Avec Oscar Niemeyer, ils essaient de tirer le meilleur des propositions dessinées du maître. Les deux architectes brésiliens, avec d'autres collaborateurs, construisent ensuite à leur façon le ministère de l'Éducation nationale à Rio de Janeiro de 1936 à 1943. En France, les affaires des cabinets d'architecture sont inexistantes. Le Corbusier travaille à coût réduit et s'adapte à la demande. La maison de vacances pour M. Peyron aux Mathes près de Royan est construite par l'entrepreneur du village elle a des murs porteurs qui supportent une charpente, soutenant une couverture en fibrociment. Le budget serré n'a pas permis le déplacement de l'architecte, qui s'est contenté d'être le dessinateur et le superviseur des plans précis réalisés à l'atelier. La maison de week-end pour M. Félix, à La Celle-Saint-Cloud, est — autre concession — de plain-pied et sans étage. Des voûtes de béton armé surbaissées permettent d'engazonner le toit, tout en réservant des entrées de lumière par des lanterneaux. L'art corbuséen s'investit dans les contrastes de matériaux béton, maçonnerie de pierre meulière locale, brique de verre, panneaux de bois… L'atelier participe sans succès au concours pour le musée d'Art moderne de Paris en 1935. Le Corbusier prend sa revanche au cinquième CIAM qu'il organise en 1937 à Paris avec un mécénat français, sur le thème logis et loisirs ». Un trio directeur, désolidarisant l'ancienne direction, se forme durablement l'architecte allemand Walter Gropius, le secrétaire général des CIAM, le professeur zurichois Sigfried Giedon et Le Corbusier représentent l'architecture moderne jusqu'au sixième CIAM de Bridgwater Angleterre en 1947, qui voit l'irruption d'une nouvelle génération d'architectes turbulente, qui conteste l'ancienne. Les congrès vidés de leurs disputes ardentes, malgré la fidélité de Le Corbusier vieillissant, se maintiennent jusqu'en 1959. En 1937, invité in extremis à l'Exposition universelle de Paris, Le Corbusier élabore le pavillon des Temps Nouveaux qui montre, peut-être avec ironie, l'état précaire de l'architecture en France, par sa conception. L'abri-tente, soutenu par des pylônes auxquels s'accrochent haubans et câbles, met exposants et expositions, en particulier celles des CIAM, sous une toile couvrant 1 200 m2. Théoriquement démontable pour être reconstitué dans d'autres villes, selon le vœu corbuséen, le chapiteau n'est pas réutilisé et les composants sont vendus ou dispersés. L'année suivante, Le Corbusier est invité à exposer sa conception de l'architecture dans le film Les Bâtisseurs, commande de la fédération CGT des travailleurs du bâtiment de la région parisienne. Il y présente longuement ses idées sur l'architecture nouvelle, et dessine au fil de son exposé sur un grand tableau blanc. En mai 1940, Le Corbusier ferme son atelier de dessin-cabinet d'architecture de la rue de Sèvres, et part à Grenoble. Accompagné de son épouse Yvonne, il se réfugie dans le Midi ; le couple réside ensuite dans le petit village pyrénéen d'Ozon. Le Corbusier redevient découvreur-rêveur et artiste en collectionnant les objets trouvés ou jetés, et en s'adonnant à la peinture murale. Mais la deuxième année d'occupation allemande le fait revenir avec son épouse à Vézelay, en Bourgogne alors en zone occupée. Muni d'une doctrine des trois établissements humains », il intrigue — aux dires des hommes politiques — dans les ministères de Vichy. Son souhait de hâter la mutation industrielle du secteur du bâtiment et de réaliser à tout prix sa vision de la cité moderne », sans se soucier de la nature du régime politique susceptible de mettre en œuvre ses idées sur l'urbanisme — comme en témoigna Romain Rolland — reste vain. Il n'obtient que des modélisations de fabrications rapides pour le logement provisoire des sinistrés et des animations techniques de chantier de jeunes. De cette période morne sortent diverses constructions à base de matériaux naturels accessibles, qu'il avait dénommés les murondins ». Il ne revient à Paris qu'après 1942. Son atelier n'est définitivement rouvert pour ses anciens collaborateurs qu'après la libération de Paris. 1941-1943 Le Corbusier et le régime de Vichy Selon l'Encyclopédie Larousse Personnalité provocante cet homme que les militants d'extrême droite qualifiaient si aisément de bolchevik était membre d'une organisation fasciste. » De même source En 1941 Destin de Paris reprenant le Plan Voisin » est un appel ouvert à l'autorité de Vichy. » En 1926, Le Corbusier se rapproche de membres du Faisceau de Georges Valois, un des premiers partis fascistes organisés en France et dissous en 1928, associant antiparlementarisme et syndicalisme révolutionnaire, où certains participants prônent la mise en place d'une politique nationale d'aménagement du territoire et de planification urbaine. En janvier 1931, il devient ainsi membre du comité de rédaction de la revue Plans fondée en 1930 par Philippe Lamour, considéré comme le père de l'aménagement du territoire en France, un ancien membre de ce parti, tout comme Hubert Lagardelle, François de Pierrefeu et Pierre Winter membres du comité de rédaction. En 1933, il participe à la revue Prélude dirigée par son ami Winter, ancien membre du Faisceau également. Néanmoins, dans un article publié la même année dans cette revue, Le Corbusier attaque à la fois l'architecture mussolinienne moderne » et le régime lui-même Rome imitant Rome, une folle redondance. » François de Pierrefeu contribue pour sa part à la revue Plans et à la revue Prélude. Bien que d'origine suisse, Le Corbusier a tenté en vain de vendre ses idées au régime de Vichy, à l'occasion de la modernisation mise en œuvre de la règlementation de l'urbanisme et des futures reconstructions, pendant les 17 mois et demi de son séjour dans cette ville, de janvier 1941 à juillet 1942, malgré la nomination d'Hubert Lagardelle comme ministre du Travail dans le gouvernement Pierre Laval avril 1942-novembre 1943. Pour ce faire, François de Pierrefeu est aux côtés de Le Corbusier, période durant laquelle ils signent ensemble le livre La Maison des hommes. En juin 1942, son plan d'urbanisme pour Alger est rejeté. Après le départ de Le Corbusier de Vichy, le 1er juillet 1942, il devient de mi-1942 au 20 avril 1944 conseiller technique à la Fondation française pour l'étude des problèmes humains dirigée par l'eugéniste et prix Nobel de médecine de 1912, le professeur Alexis Carrel. François de Pierrefeu continue de défendre les intérêts de l'architecte auprès des autorités gouvernementales. Par la suite, en 1944, Pierre Winter sera quant à lui nommé inspecteur général du Travail du gouvernement de Vichy. En 1942 pour sa naissance et en 1943 pour son lancement, l'auteur est partie prenante de l'assemblée des constructeurs pour la rénovation architecturale ou ASCORAL. Il s'agit d'une organisation élargie du groupe CIAM-France à des acteurs de nombreuses disciplines d'ingénierie et de recherche scientifique qui vise à établir des normes dans l'industrie de la construction qui puissent répondre avec cohérence à ces principales fonctions. En 1942, en pleine occupation allemande et conflit mondial, Le Corbusier avait comme préoccupation la publication de la charte d'Athènes. 1945-1965 l'après-guerre Le Corbusier est soupçonné d'antisémitisme et de collaboration avec le fascisme. Soutenu par Eugène Claudius-Petit et André Malraux, il échappe à l’épuration et engrangera des commandes architecturales. En 2010, la banque UBS décidera toutefois de le retirer de ses publicités. Les destructions de la guerre mondiale, puis la croissance démographique en France appellent avec vigueur une reconstruction. Reconstruire dans l'urgence », que ce soit pour des sinistrés ou des démunis, nécessite, selon Le Corbusier, une disposition d'esprit différente de construire » où la quête d'émotions partagées nourrissant l'architecture créatrice s'adapte suivant un rythme propre à une manière d'habiter individuelle ou familiale. La solution économique idéale passe par l'industrialisation du bâtiment et les fabrications standardisées d'équipements en série. Pour répondre à ce défi, l'AtBat ou atelier des bâtisseurs se crée rue de Sèvres. Des hommes de l'art reconnus apportent leurs compétences, leurs soutiens ou contributions financières, ou sympathisent avec l'atelier. Parmi eux les architectes Pierre-André Emmery, André Sive, André Wogenscky, Roger Aujame, Nadir Afonso, Jerzy Sołtan architecte polonais, futur professeur d'architecture et de design urbain à l'École supérieure de design de Harvard, Gérald Hanning… l'ingénieur des mines Jean Commelin l'organisateur Jacques Lefebvre le directeur des travaux Marcel Py le technicien et industriel nancéien Jean Prouvé l'ingénieur Vladimir BodianskyL'architecte planificateur souhaite pourtant développer des cités-jardins verticales en hauteur et horizontales, délimiter au mieux les espaces marchands, industriels, administratifs de la ville au bénéfice des transports efficaces et rapides tout en créant espaces verts et centres piétonniers, en respectant les éléments paysagers. C'est dans ce cadre qu'il accepte en 1945 de proposer des plans de villes, tels le port de La Rochelle-Pallice, Saint-Gaudens ou Saint-Dié. Ses plans d'urbanisme n'auront pas de succès. Pourtant, de 1945 à 1952, Le Corbusier voit avec satisfaction se réaliser en France des unités modèles de sa ville moderne l'unité d'habitation la première est inaugurée à Marseille par Eugène Claudius-Petit, ministre de la reconstruction. D'autres unités d'habitation seront édifiées à Rezé et à Briey le bâtiment industriel le seul exemplaire corbuséen est l'usine Claude et Duval 1948-51, quai du Torrent / 1, avenue de Robache à Saint-Dié, l'église la Chapelle Notre-Dame-du-Haut à 1946, Le Corbusier, à la demande du ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme, le communiste François Billoux, élabore les plans et supervise la construction de la Cité radieuse de Marseille, sa première unité d'habitation dont la construction s'achèvera en 1952. Il s'agit d'un immeuble d'habitation sous la forme d'un parallélépipède sur pilotis en forme de piètements évasés à l'aspect rugueux d'une longueur de cent trente mètres et d'une hauteur de cinquante-six mètres, qui constitue une innovation importante dans la conception architecturale des résidences d'habitation. Il applique, pour cet immeuble, ses principes d'architecture pour une nouvelle forme de cité en créant un village vertical », composé de 360 appartements en duplex distribués par des rues intérieures ». Surnommée familièrement La Maison du Fada », cette réalisation fait partie des œuvres de Le Corbusier classées au patrimoine mondial de l'UNESCO. Édifié entre 1945 et 1952, situé sur le boulevard Michelet de Marseille, près du stade Vélodrome, cet immeuble est l'une des cinq unités d'habitation construites par Le Corbusier au cours de sa carrière. Essentiellement composée de logements, elle comprend également à mi-hauteur de ses dix-sept niveaux, des bureaux et divers services commerciaux épicerie, boulangerie, café, hôtel/restaurant, librairie, etc.. Le toit-terrasse de l'unité, libre d'accès au public, est occupé par des équipements publics une école maternelle, un gymnase, une piste d'athlétisme, une petite piscine et un auditorium en plein air. Son inauguration officielle sur le toit-terrasse le 14 octobre 1952 en présence du ministre de la Reconstruction, Eugène Claudius-Petit, est un grand moment d'émotion dans la vie de son architecte concepteur. Entre 1953 et 1956, l'État, pour récupérer les fonds investis, vend l'ensemble des duplex aux particuliers privés et se désintéresse de la vie sociale interne qui l'impliquait paradoxalement dans la conception. Notons que l'unité d'habitation est expressément conçue pour le logement social, autant par son agencement que par l'ameublement. En 1950, il est choisi par l'archevêque de Besançon et se lance, au départ récalcitrant, à 63 ans, dans l'aventure de la reconstruction de la chapelle Notre-Dame-du-Haut, située au sommet de la colline de Bourlémont, à Ronchamp en Franche-Comté, détruite par les bombardements de septembre 1944. C'est son premier projet d'un bâtiment de culte, bien qu'il ait travaillé en 1929 sur les plans de l'église de Tremblay-lès-Gonesse Je n'avais rien fait de religieux, mais quand je me suis trouvé devant ces quatre horizons, je n'ai pu hésiter ». Athée, il disait avoir des ancêtres cathares desquels il tire son pseudonyme Corbusier pouvant signifier marchand de corbeilles ou encore cordonnier. En mai 1955, il se réjouit de retrouver son premier métier d'apprentissage; il réalise seul en usine le décor de la grande porte de l'église de Ronchamp en y appliquant 18 m2 de peinture sur émail. Il participe à l'édification de deux autres bâtiments cultuels le couvent Sainte-Marie-de-la-Tourette à Éveux près de Lyon, dessiné en 1953, réalisé de 1954 à 1959, inauguré en 1960 et l'église Saint-Pierre de Firminy, près de Saint-Étienne dans la Loire. Jamais terminée de son vivant, c'est seulement en 2006 qu'elle sera achevée. Ce chantier, tout à fait inhabituel, a été mené par José Oubrerie, ancien collaborateur de l'agence notoriété mondiale s'attache à sa figure. Dès 1947, il siège au Conseil économique et préside différentes délégations françaises d'affaires culturelles vers les pays francophiles, où il est populaire. Ses services envers l'État lui valent d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur 1937, promu officier en 1945 puis commandeur en 1952, et enfin élevé à la dignité de grand officier en 1964. Ses obligations officielles, voire ses préparations minutieuses des CIAM, par exemple, le septième congrès de l'été 1949 à Bergame, n'entravent pas les activités de son cabinet d'architecture et sa participation à des chantiers internationaux. Par exemple, le 24 février 1949, il signe à Bogota avec son fidèle ancien élève barcelonais Sert et le New-Yorkais Wiener un contrat de reconstruction de la ville colombienne. Il va appliquer ses principes urbains et architecturaux à l'échelle d'une ville quand les autorités indiennes, au début des années 1950, lui confient le projet de la ville de Chandigarh, nouvelle capitale du Pendjab située sur un haut plateau dominé par la chaîne himalayenne. Dès 1951, associé à l'architecte indienne Eulie Chowdhury, il prend en charge l'urbanisme entier et dessine en premier lieu les bâtiments du complexe administratif ou capitole pour la ville indienne encore quasiment déserte le palais de Justice ou de Haute Cour achevé en 1956, inauguré le 19 mars 1956 en présence du premier ministre Nehru ; le palais du Capitole ou du Gouverneur jamais construit ; le Secrétariat maison des ministères achevé en 1958 ; le palais de l'Assemblée inauguré en les grands chantiers, Le Corbusier répond aux sollicitations des classes aisées indiennes en concevant des résidences privées de luxe. Ainsi de 1951 à 1954, il supervise la construction du palais de l'association des filateurs d'Ahmedabad, ainsi que les villas Sarabhaï et Shodan. Des observateurs ont montré que la villa Jaoul, à Neuilly-sur-Seine, a bénéficié en retour de l'approche pragmatique indienne. Son cousin collaborateur, Pierre Jeanneret, supervise sur place l'avancement des travaux. La sculpture pacifique de la Main ouverte, la Tour des ombres, la Fosse des considérations, sont des réalisations différées de trente années. Chandigarh offre une synthèse entre les théories novatrices de ses débuts et l’utilisation de formes non linéaires, influencées par la tradition locale. Entre 1948 et 1950, Le Corbusier gère un projet de résidences de vacances Roq et Rob sur une colline escarpée dominée par les bastions de Roquebrune à Cap Martin. Il y regroupe des modules d'habitation type maison Monol ou villa du Week-End à La Celle-Saint-Cloud. Mais le projet est abandonné par le promoteur. En 1952, le bâtisseur d'édifices gigantesques, séduit par ce bord de mer, construit avec Fernand Gardien, à Roquebrune-Cap-Martin, un cabanon-baraque de 3,66 × 3,66 × 2,26 m, mesures empruntées au Modulor, à bardage de croûte de pin sur un bout de rocher battu par les flots ». Quelque temps auparavant, le 11 avril 1952, une exposition de ses dessins de la période 1918-1928 - période intense et cruciale, affirmait-il - était inaugurée à la galerie parisienne Denise René. Après trente ans d'éclipse, surtout en France, l'artiste discret choisit de revenir sur le devant de la scène. En décembre 1953, une grande exposition de ses œuvres marque le public au Musée national d'art moderne. Elle est aussi présentée à Londres. Au cours des années 1950, si florissantes pour les grosses agences d'architecture engagées dans la Reconstruction, Le Corbusier gouverne avec dureté son atelier qui stagne à l'échelle artisanale, selon l'opinion d'Oscar Niemeyer. Le Corbusier, architecte ascétique et rigoureux sans concession, n'affiche que mépris pour les confrères enrichis, étalant un train de vie luxueux par propriété privée et voitures interposées. Les commandes de l'atelier restent faibles, mais le réseau des anciens étudiants-collaborateurs s'affirme efficace. Lucio Costa vient construire avec le maître le pavillon du Brésil à la Cité internationale universitaire de Paris, de 1957 à 1959. José-Luis Sert, doyen de la section d'urbanisme à l'université d'Harvard, impose Le Corbusier pour le centre Carpenter consacré aux arts visuels, projeté en 1959 et terminé en 1965. Les anciens étudiants nippons de l'atelier, Mayekawa et Sahakura, l'invitent à Tokyo construire le musée d'art occidental. Le Corbusier, figure internationale de l'architecture, passe ainsi de nombreuses semaines chaque année dans les avions et les aéroports. La fin des années 1950 est douloureuse. Il perd les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, son épouse le 5 octobre 1957 puis sa mère début 1959. Mais Le Corbusier en privé ne s'enferme que pour créer. Il cultive l'amitié, on le voit copain avec André Malraux. Lorsqu'il réside à Paris, il passe en matinée à l'atelier pour accomplir ses obligations avec sa secrétaire et répondre aux sollicitations des collaborateurs et visiteurs. Mais l'après-midi il trouve refuge dans l'activité artistique dans son appartement-terrasse de l'immeuble Molitor situé au 24 rue Nungesser-et-Coli. Il prend invariablement au minimum un mois de délassement estival dans son cabanon, en compensation de ses nombreux voyages et déplacements lointains. Ce sportif amaigri par l'âge meurt le 27 août 1965, à l'âge de 77 ans, à la suite d'un malaise cardiaque au cours de sa séance quotidienne de natation en Méditerranée, plage du Buse, située près du cabanon, à Roquebrune-Cap-Martin. Après de grandioses obsèques nationales dans la cour du Louvre, orchestrées par le ministre André Malraux, il est simplement enterré sur un promontoire de Roquebrune avec sa femme. Le sobre monument funéraire en béton à double forme dans le cimetière Saint-Pancrace à Roquebrune est de sa conception une plate-forme horizontale de gravier est couverte de dalles de béton celle de droite est ornée de l'empreinte d’un coquillage et scellée de la croix que sa femme ne quittait jamais. Un cylindre blanc, rappelant les formes pures que Le Corbusier affectionnait, complète la composition. La dalle de gauche est ornée d’une épitaphe émaillée aux couleurs vives qui représentent un coucher de soleil à l'horizon sur la mer. Le Corbusier artiste et les artistes En même temps que sa pratique architecturale, Le Corbusier n'a de cesse de nourrir sa réflexion par une pratique régulière des arts plastiques. Son premier voyage d'Orient » le fait passer par Vienne où il rencontre entre autres Gustav Klimt. On l'a vu, sa collaboration avec Amédée Ozenfant a été féconde l'esprit nouveau, le purisme, etc.. Il s'est ensuite rapproché de Fernand Léger puis de Pablo Picasso et Georges Braque. Après 1917, il exerce la peinture et compte de nombreuses expositions à l'étranger, malgré une trentaine d'années de mise entre parenthèses de son activité picturale en France 1923-1953. Dès 1940, il se lance dans la peinture murale. Le dessinateur instaure des partenariats en ce qui concerne la sculpture après 1947 et les tapisseries à partir de 1948 Il était lié d'amitié avec l'ébéniste breton de Tréguier Joseph Savina, artiste et sculpteur amateur, à qui il confie — dès 1947 et au début des années 1950 — la réalisation de sculptures en bois, dont il faisait le projet dessiné. Il réalise de nombreux cartons de tapisserie après une première pièce tissée en 1936 à Aubusson pour Marie Cuttoli, il collabore avec Pierre Baudouin, professeur à l'École nationale des arts décoratifs d'Aubusson, et fait réaliser plusieurs dizaines d'œuvres en tapisserie d'Aubusson en particulier avec les manufactures Picaud et Pinton.Après 1950, il s'intéresse aux collages. Son œuvre peinte La Main Ouverte réalisée en novembre 1948, unit les techniques du papier collé et de la gouache. Elle est actuellement conservée au musée des Beaux-Arts de Beaune à la suite du don de Georges Henri Rivière en 1955. Dans l'atelier de Jean Martin, à partir de 1953, il grave des émaux sur tôle d'acier. La diffusion de ses lithographies est immense. Pour expliquer cette production gigantesque de dessins, d'aquarelles et de toiles, il suffit de connaître son emploi du temps. Il avoue qu'après le sommeil réparateur, il se réserve en règle générale la matinée de 8 h à 13 h. C'est le premier temps libre pour la création picturale et le dessin. L'après-midi est réservée aux affaires d'architecture et d'urbanisme. Le soir, il peut se plonger dans l'écriture et les rapports de congrès ou de voyage. L'âge venant, après la disparition d'Yvonne, à la fin des années 1950, il supervise le matin le travail à l'atelier et prend son après-midi et sa soirée au calme dans son haut logement 24, rue Nungesser et Coli. Ce lecteur assidu des aventures d'Ulysse, de Panurge ou du chevalier Don Quichotte, pour ne citer que ses héros favoris, grand observateur du toit-terrasse adjacent laissé en friche, préférait souvent peindre ou dessiner jusqu'à la nuit tombante. Il a beaucoup œuvré pour faire connaître son autre » cousin Louis Soutter, qui est maintenant reconnu comme un grand artiste suisse et dont il possédait plusieurs centaines de dessins. L'influence de Le Corbusier Le plan libre Influencé par son stage effectué en 1908-1909 chez Auguste Perret— célèbre précurseur de l'architecture poteau-poutre en béton armé ossaturisme — Le Corbusier est connu pour la technique constructive poteau/dalle dont l'archétype est la villa Savoye et dont l'élaboration théorique est passée par la maison Dom-Ino». Les planchers sont supportés par de fins poteaux disposés sur une trame. Ainsi les façades sont libérées de la fonction structurelle. Elles ne sont plus chargées de porter le bâtiment, comme dans la construction en maçonnerie, dite aussi période pré-moderne ». L'organisation intérieure poursuit l'idée les divisions de l'espace ne sont pas soumises aux impératifs de structure du bâtiment. Les ouvertures ainsi que les parties pleines sont implantées librement et organisent la façade. Cette nouvelle façon de concevoir la construction des bâtiments est riche de conséquences. Si Le Corbusier n'en est pas l'inventeur, il est cependant celui qui a su la formuler en termes lapidaires le plan libre », et en développer un vocabulaire architectural réellement nouveau. Néo-corbusianisme ? On a pu voir une redécouverte du travail de Le Corbusier à la fin des années 1960, où son vocabulaire est repris tantôt dans le détail formel, tantôt dans ses principes fondateurs. Les villas blanches » de Richard Meier par exemple, quoique construites en bois et acier, reprennent des détails de liaison poteau-poutre aux réalisations de Le Corbusier, comme si elles étaient réalisées en béton. Au-delà de cet aspect anecdotique, ces villas quoique de dimensions américaines » forment une sorte d'hommage aux villas corbuséennes des années 1930. En France, cette redécouverte se formalisera dans les années 1970-1990, où une génération d'architectes formée principalement par Enrique Ciriani a pu être qualifiée de néo-corbuséenne ». Réalisations et projets Chronologie de ses réalisations 1905 Villas Fallet, Stotzer et Jacquemet, chemin de Pouillerel à La Chaux-de-Fonds, Suisse 1912 Villa Favre-Jacot, 6 côte de Billodes, Le Locle, Suisse 1912 Villa Jeanneret-Perret dite aussi Maison Blanche, La Chaux-de-Fonds, Suisse 1916 Villa Schwob appelée aussi Villa Turque, La Chaux-de-Fonds, Suisse 1916 Cinéma Scala, 52 rue de la Serre à La Chaux-de-Fonds, Suisse 1917 Château d'eau à Podensac Gironde 1917 Prototype de maison pour une cité ouvrière, rue Raphaël-Hennion, Saint-Nicolas-d'Aliermont Seine-Maritime 1921 Aménagement de la villa Berque, villa de Montmorency, à Paris 16e 1922 Villa Besnus, 85 boulevard de la République à Vaucresson Hauts-de-Seine transformée 1922 Maison-atelier du peintre Amédée Ozenfant, 53 avenue Reille, à Paris 14e 1923 Villas La Roche-Jeanneret, 8-10 square du Docteur-Blanche, Paris 16e 1923 Villa Le Lac, 21 route de Lavaux, Corseaux, Suisse 1923 Maisons-ateliers Lipchitz et Miestchaninoff, respectivement 9 allée des Pins et 7 rue des Arts à Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine 1923 Cité Frugès, Pessac, Gironde 1923 Villa Ternisien, 5 allée des Pins, à Boulogne-Billancourt Hauts-de-Seine, presque entièrement détruite en 1936 1924 Lotissement de Lège, route de Porge, Lège-Cap-Ferret Gironde 1924 Maison du Tonkin, rue Jean-Descas, Bordeaux Gironde, détruite 1925 Pavillon de l'Esprit Nouveau à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes Paris 1926 Les habitations de la Cité Frugès à Pessac Gironde 1926 Maison Cook, 6 rue Denfert-Rochereau à Boulogne-Billancourt 1926 Maison Guiette, Populierenlaan 32, à Anvers Belgique 1926 Palais du Peuple de l'Armée du salut, 29 rue des Cordelières à Paris 13e 1926 Villa Stein appelée aussi Les Terrasses », 15, rue du Professeur Pauchet à Vaucresson Hauts-de-Seine 1927 Villa Church, à Ville-d'Avray, en 1927, pour La Nouvelle Revue française, détruite en 1963 1927 Maison Planeix, 26 boulevard Masséna à Paris 13e 1927 Pavillon Nestlé d'exposition démontable pour la foire de Paris de 1928 1928 Villa Baizeau, Carthage, Tunisie 1928 - 1931 Villa Savoye, Poissy Yvelines 1929 Aménagement de la péniche Louise-Catherine de l'Armée du salut, Paris Seine 1930 Pavillon Suisse de la Cité internationale universitaire de Paris à Paris 14e 1930 Villa l'Artaude, chemin de l'Artaude, Le Pradet Var. Plan de 1929. Finition en 1931. 1930 - 1933 Cité de refuge de l'Armée du salut, rue Cantagrel à Paris 13e 1931 - 1932 Immeuble Clarté, Genève, Suisse 1931 début de construction de l'immeuble Molitor au 24 rue Nungesser et Coli à la limite entre Boulogne-Billancourt et le 16e arrondissement de Paris. Le Corbusier habite avec Yvonne dès 1933 l'appartement et l'atelier privé jouxtant la terrasse. 1934 Maison de week-end Henfel, 49 avenue du Chesnay à La Celle-Saint-Cloud Yvelines 1935 villa Le Sextant, 17, avenue de l'océan à La Palmyre dans la commune des Mathes Charente-Maritime 1946 - 1952 Cité radieuse de Marseille Unité d'habitation, Marseille 1947 - 1952 Siège des Nations unies, New York 1948 - 1951 Usine Claude et Duval à Saint-Dié Vosges, sa seule création à vocation industrielle 1950 - 1955 Chapelle Notre-Dame-du-Haut, Ronchamp Haute-Saône 1951 Le Palais des Filateurs, Villa Sarabhai et Villa Shodan, Ahmedabad, Inde 1952 les maisons Jaoul A et B, 81 bis, rue de Longchamp, Neuilly-sur-Seine, Hauts-de-Seine 1953 - 1955 Cité radieuse de Rezé, appelée aussi Maison radieuse, Rezé, Loire-Atlantique 1952-1959 bâtiments à Chandigarh, Inde 1952 Haute Cour du Pendjab et de l'Haryana Chandigarh 1952 Musée et Galerie d'Art de Chandigarh 1953 Secrétariat de Chandigarh 1953 Club Nautique de Chandigarh 1955 Assemblée de Chandigarh 1959 École d'Art de Chandigarh 1954 Pavillon du Brésil à la Cité internationale universitaire de Paris à Paris 14e 1956 Sanskar Kendra, musée municipal d'Ahmedabad 1957 Unité d'habitation de Berlin, Berlin, Charlottenburg 1958 Pavillon du groupe électroménager Philips à l'exposition universelle de Bruxelles. 1959 Couvent de La Tourette, Éveux Rhône 1959 Musée national d'art occidental de Tokyo, Tokyo 1960 Cité radieuse de Briey non identique, mais sur le modèle et le même principe de celle de Marseille, Briey Meurthe-et-Moselle 1961 Écluse de Kembs-Niffer Haut-Rhin 1961-1963 Carpenter Center for the Visual Arts, Harvard, Cambridge 1964 -1969 Firminy-Vert, Loire 1965 Maison de la culture de Firminy-Vert, nom actuel de l'édifice Espace Le Corbusier 1967 Unité d'habitation de Firminy-Vert 1968 Stade de Firminy-Vert 1970-2006 Église Saint-Pierre de Firminy œuvre posthume, réalisée par José Oubrerie 1980 Gymnase Le Corbusier à Bagdad œuvre posthume 1967 - 1968 Château d'eau de Petite-Synthe France 1968 LRouge FranceŒuvres majeures classées par l'UNESCO en France Typologie de ses réalisations Habitat collectif Pavillon Suisse de la Cité universitaire de Paris 1930 Immeuble Molitor 1931-1934, 24 rue Nungesser-et-Coli à la limite entre Boulogne-Billancourt et le 16e arrondissement de Paris. Le Corbusier et son épouse Yvonne s'installent dans l'appartement supérieur donnant accès au toit-terrasse au huitième étage. Par une large baie vitrée, il contemple le parc des Princes. Ils l'achèteront deux fois 300 000 francs, au cours des années 1930 et après 1945, victimes d'une falsification de facture après la défection du promoteur. Immeuble Clarté à Genève en Suisse, premiers dessins en 1928, construction 1930-1932. L'entreprise de construction métallique de l'industriel Edmond Wanner, maîtrisant la soudure de l'acier, assure la construction de cet ensemble locatif de 45 appartements Cité-refuge de l'Armée du salut à Paris 1930-1933, changement de la verrière imposée en 1952. Winnaretta Singer, princesse de Polignac, généreuse donatrice de 1,8 million de francs en juin 1929, impose l'agence Le Corbusier qui veut en faire une vitrine de l'innovation bâtie. L'accumulation de nouveautés, mal maîtrisée ou émancipatrice des pointilleuses réglementations en vigueur, entraîne surcoûts, rappels à l'ordre et insatisfactions. La princesse lui demanda également en 1929 la réhabilitation de la péniche de béton Louise-Catherine, achetée avec l'artiste Madeleine Zillhardt en hommage à sa compagne Louise Catherine Breslau, dans l'objectif d'en faire un refuge de l'Armée du Salut. L’œuvre a coulé accidentellement en février 2018 lors des inondations de la Seine, au port d'Austerlitz, dans le 13e arrondissement de Paris. Un projet de réhabilitation est en cours sous l'égide de l'architecte Michel Cantal-Dupart et de la Fondation Le Corbusier. Cité radieuse à Marseille 1946-1952 Pavillon du Brésil de la Cité universitaire de Paris 1954 Unité d'habitation de Briey 1960Habitat standardisé Cité Frugès à Pessac 1925 Cité radieuse à Rezé 1953 Unités d'habitation à Berlin Allemagne, 1957 Unité d'habitation de Firminy-Vert 1964 Cabanon de Le Corbusier à Roquebrune-Cap-Martin Maison du Weissenhof-Siedlung à Stuttgart AllemagneMaison individuelle Villa Jeanneret-Perret à La Chaux-de-Fonds Suisse, 1912 Villa Schwob à La Chaux-de-Fonds Suisse, 1916 Maison au bord du Lac Léman à Corseaux Suisse, 1923 Maison La Roche et Maison Jeanneret à Paris 1924 Villa Stein appelée aussi Les Terrasses » à Vaucresson 1926 Maison Planeix à Paris 1927 Villa Savoye à Poissy 1929 Maison de week-end Henfel à La Celle-Saint-Cloud 1934 Villa Le Sextant à La Palmyre dans la commune des Mathes 1935 Maisons Jaoul à Neuilly-sur-Seine 1952 Maison du docteur Curutchet à La Plata ArgentineRésidence atelier Maisons-ateliers Lipschitz et Miestchaninoff, respectivement 9 allée des Pins et 7 rue des arts à Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine Maison Guiette à Anvers Belgique Maison Cook à Boulogne-BillancourtUrbanisme Bâtiments du Musée, de la Galerie d'Art et de la Haute Cour du Pendjab et de l'Haryana à Chandigarh Inde, 1952 Bâtiments du Secrétariat et du Club nautique à Chandigarh Inde, 1953 Palais de l'Assemblée Chandigarh Inde, 1955 Musée Sanskar Kendra à Ahmedabad Inde, 1956 Musée national d'art occidental à Tokyo Japon, 1959 Bâtiment de l'École d'Art à Chandigarh Inde, 1959 Carpenter Center for the Visual Arts à l'Université Harvard 1961 Maison de la culture de Firminy-Vert 1965 Stade de Firminy-Vert 1966Programmes industriels Usine Claude et Duval à Saint-Dié 1948 Palais des Filateurs à Ahmedabad Inde, 1954 Écluse de Kembs-Niffer 1961Architecture sacrée Chapelle Notre-Dame-du-Haut à Ronchamp 1950 Couvent de La Tourette à Éveux 1958 Église Saint-Pierre à Firminy 1969Projets non construits Même si ces études et projets n'ont jamais vu le jour, ils ont marqué la réflexion sur l'architecture moderne. 1920 projet de la maison Citrohan. 1922 projet de l'immeuble-villa. 1925 plan Voisin projet d'aménagement urbain pour Paris. 1926 projet de la maison minimum maison Ribot. 1927 projet pour le concours du Palais de la Société des Nations à Genève. 1929 projet de maison Loucheur loi sur le bâtiment. 1930 maison Errazuriz, Zapallar, Chile. 1930 projets d'urbanisme dit Plan Obus » pour la ville d'Alger. 1931 projets pour le concours du palais des Soviets, études d'urbanisme pour Moscou et Alger. 1932 étude d'urbanisme pour Barcelone. 1933 projets d'urbanisme pour la rive gauche de la ville d'Anvers. Ce projet comportait aussi la construction d'un Mundaneum voir Paul Otlet. Études d'urbanisme pour Genève et Stockholm. 1934 ferme et village coopératif, Piacé, projet en collaboration avec Norbert Bézard. 1935 projets pour les musées d'art moderne de Paris. 1938 projet pour le quartier de la marine à Alger. 1939 étude pour la station de ski de Vars. 1940 étude pour loger à coût minimal les réfugiés des frontières qui se transforme ensuite en maisons Murondins ». 1945 projet de plan de reconstruction et d'aménagement pour la ville de Saint-Gaudens en collaboration avec Marcel Lods, projet d'urbanisme pour La Rochelle-La Pallice. 1945 projet de plan de reconstruction et d'aménagement pour la ville de Saint-Dié. 1945 projet de plan de reconstruction et d'aménagement pour la ville de La Rochelle-La Pallice. 1947 palais des Nations unies à New York. 1948 projet d'urbanisme pour la ville d'Izmir, Turquie, projet de basilique sainte Madeleine pour la Sainte-Baume en Provence. 1949 projet d'urbanisme pour la ville de Bogota. 1950 basilique universelle de la paix par le pardon à Plan-d'Aups-Sainte-Baume travaux et études commencés avec Édouard Trouin, dès le 12 août 1945. 1951 projet pour le concours pour le grand ensemble du quartier Rotterdam à Strasbourg. 1955 ville radieuse à Meaux. 1961 projet pour le concours du palais des congrès et hôtel en lieu et place de la gare d'Orsay à Paris. 1962 projet de 3 500 logements repartis dans trois unités d’habitation, mais seule une unité voit le jour sur les hauteurs de la ville Firminy-Vert, projet d'un centre de calcul pour le groupe de bureautique italien Olivetti. 1964 projets pour le palais des congrès de Strasbourg et pour l'ambassade de France à Brasilia. 1965 projet d'une piscine dans le centre civique de Firminy Vert, finalement réalisé par son disciple André Wogenscky. Ultime projet pour l'hôpital de Venise, à côté du les plus connus Le Corbusier a travaillé à l'atelier rue de Sèvres avec plus de 200 collaborateurs directs de 1922 à 1965. Ce sont principalement des étudiants français et suisses avant 1929, qui œuvrent sous son égide rarement au-delà de six mois. Les étudiants étrangers sont beaucoup plus nombreux dès les années 1930 auxquels s'ajoutent les permanents ou les collaborateurs, employés ou élèves-stagiaires de l'atelier ou à l'étranger, sur des projets définis ou des axes de recherches. Ces derniers parfois n'ont jamais été auparavant étudiants en art ou architecture. La liste non exhaustive ci-dessous en témoigne Edith Schreiber, Roger Aujame, Jean Badovici, Balkrishna Vithaldas Doshi entre 1951 et 1954, Vladimir Bodiansky surnommé Bod», Bossard, Bossu, Candilis, Lucio Costa, Jane Drew, M. Ducret, Écochard, Marc Emery, Maxwell Fry, Guillermo Jullian de la Fuente, Fernand Gardien, Léonie Geisendorf, Guillermo Gómez Gavazzo es, Jean Ginsberg, Pierre Jeanneret, André Maisonnier, Jean de Maisonseul, Georges Maurios surtout après 65, Mayekawa, Jacques Michel, Miquel, Serge Micheloni, Oscar Niemeyer, José Oubrerie, Amédée Ozenfant, Charlotte Perriand, Jean Petit, Jean Prouvé, Sahakura, Rogelio Salmona, German Samper, Rainer Senn, José-Luis Sert, Justino Serralta es, Sharma, Jerzy Sołtan, Édouard Trouin, Guy Rottier, Simonet, Jean-Louis Véret, André Wogenscky surnommé Vog », Woods, Iannis Xenakis entre 1947 et 1960, etc. Reconnaissance Hommages Il figure sur le billet de 10 francs suisses mis en circulation le 8 avril 1997, où il est représenté avec les lunettes aux grands verres ronds, cerclés de noir, qu'il portait habituellement. En 1988, la place Le Corbusier est inaugurée à la jonction des 6e et 7e arrondissements de Paris. Une fresque a été réalisée au marteau-piqueur par l'artiste Telmo Guerra en octobre 2017 à La Chaux-de-Fonds sa ville natale sur la façade arrière de l’ancien cinéma Corso. En 1987, des timbres ont été émis le concernant, lui ou ses œuvres, en France, Suisse et à Monaco. Patrimoine mondial de l'UNESCO Plusieurs pays proposent conjointement de nombreuses réalisations de Le Corbusier à l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO, sous le titre de L’œuvre architecturale et urbaine de Le Corbusier, Allemagne, Argentine, Belgique, France, Japon et Suisse ». En 2009, lors de la 33e session de son comité, l'UNESCO a retourné le dossier aux États afin qu'ils complètent leur dossier,. Une nouvelle liste de dix-sept sites ce qui représente moins de sites, mais un pays de plus avec le site de Chandigarh en Inde est déposée fin janvier 2015 par le ministère de la Culture, en lien avec l' Association des sites Le Corbusier ». Ce dossier est soumis lors de la 40e session du Comité du patrimoine mondial qui se tient à Istanbul du 10 au 17 juillet 2016. L'ensemble est finalement classé le 17 juillet 2016. Un itinéraire culturel européen intitulé Destinations Le Corbusier promenades architecturales » est créé début mai 2019. Polémiques sur son engagement fasciste et son antisémitisme Après un cinquantenaire d’avis et de recherches régulièrement publiées par des historiens spécialistes, François Chaslin, auteur de Un Corbusier, et Xavier de Jarcy auteur de Le Corbusier, un fascisme français, révèlent l’ampleur de la part d’ombre de l’architecte, déjà évoquée dès 1986 par Marc Perelman, auteur de Urbs ex machina. Le Corbusier. Le courant froid de l'architecture, ouvrage complété par un second publié à cet effet en 2015 intitulé Le Corbusier, une froide vision du monde. Les spécialistes de Le Corbusier le savaient, même s’ils tentaient de le minimiser ou d'en éluder la question. La tentation fasciste ne fut pas une simple marque d’opportunisme pour l’architecte ses relations avec les idéologues de la droite nationaliste ont duré des décennies et marqué en profondeur sa pensée urbaine. L’Esprit nouveau qu’il promeut dans l’entre deux guerres est aux côtés de l’Ordre nouveau. Le Dr Pierre Winter, leader du Parti fasciste révolutionnaire, l’avocat Philippe Lamour, rédacteur en chef de la revue Plans, et l’ingénieur François de Pierrefeu, sont ses amis les plus proches. Tous appartiennent à la frange la plus dure de la droite française, celle qui manifeste à Paris le 6 février 1934, jour qui, selon Le Corbusier, marque le réveil de la propreté». Classement, hiérarchie, dignité sont pour lui les valeurs suprêmes, comme l’emploi systématique du blanc On fait propre chez soi. Puis on fait propre en soi. » Le Corbusier fait part de son mépris de la démocratie parlementaire, et c’est aux régimes autoritaires qu’il propose ses services. Mais Staline décline ses services à Moscou, Mussolini ne répond pas à ses appels. La débâcle de juin 1940 apparaît à Le Corbusier comme la miraculeuse victoire française. Si nous avions vaincu par les armes, la pourriture triomphait, plus rien de propre n’aurait jamais plus pu prétendre à vivre», écrit-il à sa mère. Quelques semaines plus tard, il se réjouit du grand nettoyage » qui se prépare L’argent, les Juifs en partie responsables, la franc-maçonnerie, tout subira la loi juste. Ces forteresses honteuses seront démantelées. Elles dominaient tout.» Certaines lettres vont plus loin Nous sommes entre les mains d’un vainqueur et son attitude pourrait être écrasante. Si le marché est sincère, Hitler peut couronner sa vie par une œuvre grandiose l’aménagement de l’Europe.» Le Corbusier rejoint Vichy dès la fin 1940. Il s’est fait un vrai miracle avec Pétain. Tout aurait pu s’écrouler, s’anéantir dans l’anarchie. Tout est sauvé et l’action est dans le pays.» Conseiller pour l’urbanisme auprès du gouvernement, il dispose d’un bureau à l’hôtel Carlton et commence à écrire l’Urbanisme de la Révolution nationale. En 1941, il rencontre Pétain. Malgré ses relations à Vichy, les choses pourtant s’enlisent. En 1942, le plan d’urbanisme pour Alger est rejeté. Début juillet, il fait ses adieux au cher merdeux Vichy ». Rentré à Paris, il devient conseiller technique à la fondation du docteur Alexis Carrel, le théoricien de l’eugénisme. Il n’en démissionne qu’en avril 1944. Après la guerre, la reconversion est instantanée La page tourne et il faut se décider à l’admettre ! » Le Corbusier toilette sa biographie, gomme les traces de son séjour à Vichy, se fait passer pour une victime des pétainistes. Mais il restera fidèle à certaines amitiés, et ne reviendra pas sur son mépris des populations parasitaires » et des habitants stériles ». Chaslin écrit que les leaders de ces partis fascistes reconnaissaient en Le Corbusier l’homme incarnant leurs idéaux. » La découverte du côté obscur longtemps tu de l’architecte ne laisse pas indifférents ses admirateurs. Ceux-ci dénoncent une accusation qui ne prend nullement en considération les nombreux appuis et amitiés dont Le Corbusier bénéficie également dans la gauche française de l'époque qui se reconnaît tout autant dans ses théories. Le Corbusier entretiendra une amitié affective et professionnelle avec Jean Cassou, élément moteur du cabinet du ministre de l'Éducation nationale Jean Zay. Par ailleurs, Jean Cassou, qui gardera intacte son amitié pour Le Corbusier du milieu des années 1930 jusqu'à sa mort, sera un membre important du Comité de vigilance des intellectuels antifascistes mais également un résistant majeur, compagnon de la Libération. Le Corbusier s'associe par ailleurs à Winter, Pierrefeu et Hubert Lagardelle pour créer la revue Plans, considérée par certains fascistes notoires, dont Robert Brasillach, comme une incarnation du fascisme ». Pour autant, Le Corbusier y publie l'ensemble de ses théories qui constitueront l'essence de son livre La Ville radieuse, encensé par le Front populaire. Les quatre hommes participent ensuite à la création de la revue Prélude, que François Chaslin décrit comme la feuille d’un groupuscule fascisant, même s’ils expliquent, au milieu des années 1930, que le mot fascisme ne convient plus, parce qu'il doit être réservé à l'expérience italienne ». Pour Chaslin, Le Corbusier a ainsi été l'un des chefs » […] [d']un noyau militant qui aspirait au totalitarisme et que seule la confusion de l'époque a cantonné dans l'échec. » Par ailleurs, toujours d'après Chaslin, Le Corbusier était incontestablement antisémite » Il l'était pour des raisons diverses, notamment parce qu'il avait eu le sentiment que le milieu de l’horlogerie du Jura suisse, dans lequel il avait grandi, avait été accaparé par des familles juives. Il existe, de sa main, au milieu des années 1920, une caricature extraordinairement désagréable du critique d'art Léonce Rosenberg, dessiné comme un youtre, alors qu'il ne ressemblait pas du tout à ça. Mais je pense que les quelques traces d'antisémitisme qu'on trouve chez Le Corbusier se trouveraient chez beaucoup de personnes de sa génération et de son milieu dans les années 1920 et 1930, si on les cherchait. » En 1913, Le Corbusier juge les Juifs cauteleux au fond de leur race ». En 1940, il écrit à sa mère leur soif aveugle de l'argent avait pourri le pays. » Même si à d'autres moments il qualifie le leader allemand de monstre » », il écrit à sa mère en octobre 1940 s'il est sérieux dans ses déclarations, Hitler peut couronner sa vie par une œuvre grandiose l'aménagement de l'Europe », et s'installe en 1941 à Vichy pour collaborer avec le régime de Vichy. D'après François Chaslin, Le Corbusier n'était pas pro-nazi » Il en a sans doute été préservé par son antigermanisme, mais il n'était pas fasciné par Hitler, même si l'on trouve dans sa correspondance privée une poignée de jugements détestables où il exprime son admiration pour le sens de l'organisation ou les réalisations autoroutières du IIIe Reich. » Xavier de Jarcy, journaliste de mode et design de Télérama et auteur de l'ouvrage polémique Le Corbusier, un fascisme français, juge que Le Corbusier s'est imposé car il a réussi à faire oublier son passé ». Il développe la même thèse que François Chaslin, dans son livre Un Corbusier selon laquelle Le Corbusier fraya avec les milieux du planisme, de l'eugénisme social, qui se reconnaissaient dans l’action de Mussolini et plus tard celle de Pétain. Il se précipita à Vichy dès l'automne 1940, fort de ces appuis, pour espérer devenir le grand architecte de l'État français. » Ces affirmations ne coïncident nullement avec les recherches et publications des spécialistes et des historiens. Roger-Pol Droit déplore que ni les officiels, ni les commissaires d’exposition, ni les critiques, ni évidemment le grand public n’ont semblé vouloir s’y attarder. […] Se trouve effacé tout ce qui, dans cette œuvre, relie politique fasciste et urbanisme moderniste. […] Vue sous cet angle, la fameuse unité d’habitation de grandeur conforme » n'est qu'une cage en béton, destinée à formater l'humain. On est très loin des libertés et des droits de l'homme. Et très près du rêve mussolinien. » Alors qu'une exposition lui est consacrée au centre Pompidou en 2015 sans aborder ce point, Serge Klarsfeld estime que l'exposition devrait montrer toutes les facettes de la personnalité de Le Corbusier ». Les organisateurs précisent que ses relations avec Vichy ont été traitées » lors d'une rétrospective en 1987. Cette question polémique sera traitée par des historiens et spécialistes lors d'un colloque au centre Pompidou les 23 et 24 novembre 2016. Jugements À propos de Le Corbusier, né la même année que lui, Marcel Duchamp a noté cas de ménopause masculine précoce sublimisée en coït mental. » Publications Sous le nom de Charles-Édouard Jeanneret Articles de journal sur des thèmes divers voyage, compte-rendu, Feuille d'Avis de La Chaux-de-Fonds, 1911 Étude sur le mouvement d'art décoratif en Allemagne, Haefeli et Cie, La Chaux-de-Fonds, 1912 rapport du voyage de 1911. Après le cubisme, avec Amédée Ozenfant, édition des commentaires, Paris, 1918Sous le nom de Le Corbusier Vers une architecture, Paris, 1923, édition originale Le Corbusier-Saugnier signature commune de Charles-Édouard Jeanneret et Amédée Ozenfant, Vers une architecture, Les Editions G. Crès et Cie, 1923, 230 p., 25 cm BNF 39773749 Urbanisme, Paris, 1924, édition originale Le Corbusier, Urbanisme, G. Crès, coll. L'Esprit nouveau », 1924, 284 p. BNF 35521510 La peinture moderne, avec Amédée Ozenfant, Paris, 1925, édition originale Amédée Ozenfant et Le Corbusier, La peinture moderne, G. Crès, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 172 p. BNF 35560746 L'art décoratif aujourd'hui, Paris, 1925, édition originale Le Corbusier, L'art décoratif aujourd'hui, G. Crès, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 218 p. BNF 35521485 Almanach d'architecture moderne, Paris, 1925-1926, édition originale Le Corbusier, Almanach d'architecture moderne, G. Crès, coll. L'Esprit nouveau », 1925, 199 p. 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Le Corbusier et le théâtre, Marseille, Éd. Imbernon, Massilia. Annuaire d'étude corbuséenne », 2012 ISBN 9782919230044 Le Corbusier and the Age of Purism, Museum of Western Art, Tokyo ; catalogue d'exposition, 19 février au 19 mai 2019. Textes de Pierre Guénégan en français Le Purisme - Amédée Ozenfant un Esprit Nouveau », en anglais Le Corbusier and the age of Purism » by Hiroya Murakami. Edité par Tokyo Shimbun, ISBN 978-4-907442-29-3 Collectif, Massilia 2013 Le Corbusier, ultimes pensées / derniers projets - 1960/1965, Marseille, Éd. Imbernon, Massilia. Annuaire d'étude corbuséenne », 2014 ISBN 9782919230075 Collectif, sous la direction de Bertrand Lemoine, 100 monuments du XXe siècle, Patrimoine et architecture de la France, Paris, Éditions du Club France Loisirs, Paris, avec l'autorisation du Centre des monuments nationaux, Éditions du patrimoine, 2010, 240 p. ISBN 978-2-7441-3496-8 et 2-7441-3496-1 Voir p. 70-71 Hôtels particuliers, R. Fischer, Le Corbusier, R. Mallet-Stevens, Pingusson, 4, 5, 6 et 8 rue Denfert-Rochereau, Boulogne-Billancourt, 1926-1927 et 1933 ; p. 82-83 Villa Savoye, Le Corbusier et Pierre Jeanneret, 82, rue de Villiers, Poissy, 1928-1931. Hélène Bauchet-Cauquil, Patrick Seguin, Françoise-Claire Prodhon et John Tittensor, Le Corbusier-Pierre Jeanneret Chandigarh, India, 1951-66, Paris, Galerie Patrick Seguin, 2014 Pierre Guénégan, préface de Susan L. Ball, Le Purisme & son influence internationale - annuaire de 50 artistes emblématiques, St Alban Hertfordshire, UK, Lanwell & Leeds Ltd, 2019, ISBN 9782970049487 sous la direction de Dionigi Albera, Maryline Crivello et Mohamed Tozy, en collaboration avec Gisèle Seimandi, Dictionnaire de la Méditerranée, Éditions Actes sud, octobre 2016, 1694 p. ISBN 978-2-330-06466-2Articles Laurent Baridon, L’atelier de l’architecte Le Corbusier encre création, diffusion et communication ». colloque, Journées d'études de la Maison Interuniversitaire des Sciences de l'Homme-Alsace MISHA, Les espaces de l'atelier Jay Bochner et Raphaëlle Desplechin, Cendrars et Le Corbusier une amitié de quarante ans », in La Fable du lieu dir. Monique Chefdor, Paris, Champion, 1999. Hélène Cauquil, Marc Bédarida, Notice sur l'atelier de la rue de Sèvres », Supplément au Bulletin d'informations architecturales, no 114, 1987. Marc Perelman, Le Corbusier ou le corps écrasé », sur 14 mai 2015consulté le 15 mai 2015 Jacques Perot, Persistantes souvenances du Bosphore Antoine Ignace Melling, Le Corbusier, Ara Güler », Persistent memories of the Bosphorus Melling, Le Corbusier, Ara Güler », Istanbul, traversée, Lille 3000, Palais des Beaux-Arts, mars 2009, pp. 62-68. Jean Revol, Le Corbusier Musée d'art moderne » in La Nouvelle Revue française, no 121, juillet 1963. Marc Solitaire Le Corbusier et l'urbain, "La Rectification du damier froebelien", in La Ville et l'urbanisme après Le Corbusier - Actes du Colloque du Centenaire 1987 à La Chaux-de-Fonds ; éditions d'en haut, La Chaux de Fonds, 1993 Sven Sterken, Travailler chez Le Corbusier le cas de Iannis Xenakis », Massilia, 2003 - Annuario de Estudios Lecorbusieranos, pp. 202-215, Barcelone Fundacion Caja de Arquitectos Pierre Vaisse, Le Corbusier et le gothique », dans Revue de l'Art, no 118, 1997, pp. 17-27 [lire en ligne] [PDF]Bandes dessinées Sambal Oelek, L'enfance d'un architecte, Le Corbusier, les premiers 38 % de la vie de Le Corbusier, édition du Linteau, Paris, 2008, 69 pages. ISBN 978 2 910342 53 1 Le Corbusier, Tome 1 Le Corbusier, Architecte parmi les hommes. Dessin Rébéna, Scénario Thévenet, édition Dupuis, Paris 2010, 50 pages. ISBN 978-2-8001-4798-7 Page Dupuis . Il s'agit d'un album de bande dessinée documentaire et pédagogique, élaboré en partenariat avec la Cité de l'Architecture et la Fondation Le Corbusier un dossier illustré de nombreux documents photographiques accompagne le récit dessiné . Collectif, Le Corbusier revient, catalogue de concours de bandes dessinées, Saint Gervais Genève - Papiers Gras - Centre Marignac éditeurs responsables, 1987, Genève, et documentaires 1950 La vie commence demain, film documentaire de Nicole Vedrès 1957 Le Corbusier, l'architecte du bonheur, court métrage de Pierre Kast 2014 Le Corbusier moderne, absolument moderne, film documentaire de Nicolas Valode et Pauline Cathala réalisé par Yvan Demeulandre, La Grande Expo n°3 2015 The Price of Desire, film belgo-irlandais de Mary et références Notes Références Voir aussi Articles connexes Liens externes Ressources relatives aux beaux-arts AGORHA Delarge Galerie nationale de Finlande Index of Historic Collectors and Dealers of Cubism Musée d'Orsay Musée national centre d'art Reina Sofía National Gallery of Victoria SIKART Tate de Académie des arts de Berlin en Art Institute of Chicago en Art UK de + en Artists of the World Online en Bénézit en British Museum en Cooper–Hewitt, Smithsonian Design Museum en Grove Art Online da + en Kunstindeks Danmark en Museum of Modern Art en MutualArt en National Gallery of Art en National Portrait Gallery en + sv Nationalmuseum nl + en RKDartists en Union List of Artist Names Ressources relatives à l'audiovisuel Allociné de + en Filmportal en Internet Movie Database Ressources relatives à la recherche Isidore Persée Ressource relative à la vie publique Documents diplomatiques suisses 1848-1975 Ressource relative à la santé Bibliothèque interuniversitaire de santé Ressource relative au spectacle Les Archives du spectacle Ressource relative à la musique Discogs Portail de l’architecture et de l’urbanisme Portail de l’art contemporain Portail de la politique française Portail arts et culture de la Suisse Portail du canton de Neuchâtel Portail du design Ce contenu est mis à disposition selon les termes de Licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions Article Guillemette Morel Journel de WikipédiaContributeurs voir la liste 109 résultats Passer aux résultats principaux de la recherche Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Assez bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat Assez bon. Attention Ancien support de bibliothèque, plastifié, étiquettes. Merci, votre achat aide à financer des programmes de lutte contre l'illettrisme. Etat Assez bon. Livre. Livre. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Satisfaisant Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Satisfaisant. Etat de la jaquette Satisfaisant. Livre in-8, 227 pages, 2 cahiers d'illustrations, petite. Livre. Etat 3. pli de la couverture. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Satisfaisant Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Satisfaisant. Etat de la jaquette Satisfaisant. Livre grand in-8, 227 pages, 2 cahiers d'illustrations. Livre. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat GOOD Quantité disponible 1 Ajouter au panier Paperback. Etat GOOD. Spine creases, wear to binding and pages from reading. May contain limited notes, underlining or highlighting that does affect the text. 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Où Daniel RIBA voulait répondre aux 4 questions posées par le site du Val Camonica nord de l'Italie aux innombrables gravures rupestres "par qui, comment, quand et pourquoi" ces "milliers de messages venus d'un autre âge" ?; cartes, plans, croquis, photos; bibliographie. Exemplaire bien complet de sa jaquette. Livres18,4 x 24,5cm Reliure éditeur pleine toile sous jaquette noire illustrée couleurs. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat BE Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat BE. Paris, br.; in-8, 227 pp. ATE / Libro Express, Enigmas, 1981, 19x13, láminas. Book. Ancien ou d'occasion - Couverture rigide Etat bon état Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat bon état. Format in-8 cartonné toilé avec jaquette 249 pages avec de nombreuses illustrations. Editions France-Empire, 1984, format 253x195mm, cartonnage pleine toile de l'éditeur, jaquette, 250 pages, nombreuses illustrations photographiques et figures in et hors-texte, exemplaire en bon état . Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Bon. Edition originale. Collection "Les premiers matins du monde". Broché, couverture illustrée en couleurs, illustrations n&b, 318 pages. Etat New. *** Nota Los envíos a España peninsular, Baleares y Canarias se realizan a través de mensajería urgente. No aceptamos pedidos con destino a Ceuta y Melilla. in-8, broché, 227 p. Bon état. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat EC Quantité disponible 1 Ajouter au panier Etat EC. Paris, broché, couverture illustr; in-8, 230 pp. Editions France-Empire, les Premiers Matins du Monde, 1977, 318 p., broché, bords de la couverture frottés, une petite déchirure d'environ 1/2 cm en bordure du second plat, intérieur propre. Libroexpres. 1981. Barcelona. Tapa blanda. 13 x 19,2 cms. 286 Págs. Ejemplar en perfecto estado. Envíos a 1,75 sin certificar y sin número de seguimiento para libros de menos de 2 kg. de peso. ¡Atención! Precios de envío contra reembolso 9 euros envío por mensajería. Las fechas de envío vía correos 1,75 euros son orientativa; depende del Servicio de Correos el tiempo total de destino. In-8 24 x 12, 79 pp., broché. Illustrations. Paperback. Encuadernación de tapa dura. Etat Nuevo. Torrent Riba, Daniel illustrateur. 48 pp. Silvestre Blanco Perfecto vive en una ciudad blanca y perfecta, todo cambiará con la llegada de su hermano pequeño. Un acercamiento al con conflicto interno ante la llegada de un nuevo miembro de la familia desde la perspectiva de la imaginación. Un visión diferente con toques metaficcionales hacen de esta obra una original propuesta donde el formato del libro juega un papel fundamental en el desarrollo de la trama. Un álbum repleto de fantasía, donde a través del viaje interior descubrimos que las emociones nos hacen crecer y madurar, y que la vida es imperfecta y en eso reside su valor. Etat New. *** Nota Los envíos a España peninsular, Baleares y Canarias se realizan a través de mensajería urgente. No aceptamos pedidos con destino a Ceuta y Melilla. Etat New. Torrent Riba, Daniel illustrateur. *** Nota Los envíos a España peninsular, Baleares y Canarias se realizan a través de mensajería urgente. No aceptamos pedidos con destino a Ceuta y Melilla. Etat New. Torrent Riba, Daniel illustrateur. A principis del s. XX, la Sara i el seu germà egipci, el Fosc, viuen -al voltant de l excavació de la tomba d un faraó- una història apassionant, plena d aventures perilloses que resoldran amb enginy i valentia; una aventura que els farà créixer i els aj *** Nota Los envíos a España peninsular, Baleares y Canarias se realizan a través de mensajería urgente. No aceptamos pedidos con destino a Ceuta y Melilla. Ancien ou d'occasion - Couverture rigide Etat Bien Quantité disponible 1 Ajouter au panier Tela Editorial. Etat Bien. Portada, 249 págs. Ilustraciones. Ancien ou d'occasion - Couverture souple Etat Très bon Quantité disponible 1 Ajouter au panier Couverture souple. Etat Très bon. un volume in-8°, 227 4 pp. Deux cahiers de reproductions photographiques et des illustrations dans le texte.

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